Madeleine Ingres, née Chapelle

Jean-Pierre CORTOT

(Paris, 1787 - 1843)

vers 1815, Marbre, MI.50.889

Le peigne

La coiffure est très travaillée, soulignée par un subtil peigne à chignon, emblématique du style empire du début du XIXème siècle.

Les cheveux

Les cheveux sont rendus avec réalisme, ondulant légèrement sur les tempes, et passant au dessus de l’oreille. Ce travail très fin d’un matériau aussi dur que le marbre souligne la dextérité du sculpteur.

Le visage

Cortot suit les conventions du XIXème siècle pour représenter sa figure. Les traits sont lissés, idéalisés, et l’expression est indéterminée. Elle incarne un idéal féminin de beauté douce.

Le collier

Nous ignorons la date exacte à laquelle Madeleine Ingres posa pour le sculpteur Cortot. Mais elle ne semble pas beaucoup plus âgée que sur le tableau d'Alaux, daté de 1818. On constate qu’elle porte le même collier dans les deux œuvres.

Jean ALAUX, L’Atelier d’Ingres à Rome en 1818, 1818. Huile sur toile. MI.50.545 – Don de Mme Ingres au musée, 1886, © Ville de Montauban-Musée Ingres Bourdelle. Photographe Marc Jeanneteau.